Rencontre avec Jules AZINHEIRINHA

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Publié le 13 décembre 2022 Mis à jour le 11 juillet 2023
Date(s)

le 11 juillet 2023

Jules AZINHEIRINHA a rejoint notre Université Côte d'Azur début 2022 au poste de Gestionnaire INCOMING dans notre service des Relations Internationales ! Dans cet interview vous en apprendrez davantage sur son quotidien, son parcours et les instants passés au sein d'Université Côte d'Azur.

Depuis combien de temps travaillez-vous à Université Côte d’Azur ?
Depuis le mois de Mars 2022. Il s’agit de mon premier poste à Université Côte d’Azur.

En quoi consiste votre travail ?
La gestion des mobilités internationales est divisée en deux branches : les outgoing (étudiants sortants), dont s’occupe Carolina, et les incoming (étudiants entrants), dont je suis en charge.
Il y a deux types d’étudiants incoming. Ceux qu’on appelle les freemover postulent pour devenir étudiants de l’Université Côte d’Azur, et il y a ensuite les différents programmes d’échange qui permettent aux étudiants inscrits dans les universités avec lesquelles nous avons un partenariat de venir étudier au sein de notre faculté durant le temps d’un semestre ou d’une année académique.
Mon travail consiste à accompagner ces étudiants, pour les freemover essentiellement en amont : de la candidature à leur inscription, et pour les étudiants en échange, le suivi commence avant la mobilité et se termine après leur retour dans leur université d’origine.
Les problématiques qu’ils rencontrent sont diverses : logement, visa, assurance maladie, programme de cours… et l’essence de mon travail est de résoudre, avec eux, pour eux, celles-ci.
Je suis également chargé de la gestion des candidatures pour la Bourse Eiffel, un outil qui permet d’attirer les meilleurs étudiants étrangers au niveau Master et Doctorat.

Pouvez-vous nous raconter votre quotidien au service relations internationales ?
C’est difficile de parler de quotidien tant chaque journée est différente, et demande de s’adapter à de nouvelles situations.
Je commence ma journée par faire le point sur les problématiques les plus urgentes, puis la gestion se fait au fil de l’eau. En effet, je pense que l’on peut dire que c’est un service relativement animé : entre les visites, les appels et emails, il faut souvent arriver à trouver le temps pour avancer sur nos dossiers !
De plus, c’est un service qui nécessite de jongler entre trois années académiques : dans la même journée, on peut passer de la demande d’un étudiant présent en échange durant l’année précédente à la visite de la famille d’un étudiant étranger voulant se renseigner sur la candidature en première année de licence pour la prochaine rentrée académique, puis revenir à l’année en cours pour un étudiant actuellement en échange souhaitant modifier son programme de cours… En bref, je dirais que c’est quotidien fait d’adaptation perpétuelle !

Quel a été votre parcours jusqu’à l’EUR ELMI ?
Assez jeune, déjà désireux de découvrir le monde, j’ai fait le choix de partir étudier à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) où j’ai suivi un Bachelier en sciences politiques, puis un Master en relations internationales. J’étais très impliqué dans la vie universitaire, et c’est d’ailleurs de là que m’est venue l’envie de travailler au cœur d’une université. Durant mes études, j’étais secrétaire d’une association étudiante, et j’ai également écrit des articles pour le site de l’université ainsi que tenu la revue de presse quotidienne de l’établissement.
Je suis ensuite retourné vivre à Nice, juste à temps pour être confiné ! Autant dire que mon entrée dans le monde du travail a été en premier lieu plus laborieuse que je ne l’avais imaginée ! J’ai d’abord travaillé quelques mois pour la Fnac, avant de décider de tirer la situation à mon avantage : je me suis investi dans un centre de vaccination, pour lequel je suis rapidement devenu superviseur de la plateforme téléphonique.

Enfin, après plusieurs tentatives avortées au sein d’Universite Côte d'Azur, j’ai finalement eu la joie d’être recruté à ELMI !

Qu’est-ce qui vous plaît essentiellement dans votre travail ?
Ma motivation de tous les jours, c’est l’accompagnement des étudiants. Les années universitaires sont tellement importantes : c’est à ce moment-là que se façonnent les personnalités des adultes que vont devenir les étudiants. J’aime me dire que mes collègues et moi oeuvrons à ce que ces années capitales se déroulent avec le moins d’accrocs possible !
Ensuite, je suis très attaché à Nice et à sa région, alors forcément, je suis heureux et fier de pouvoir faire découvrir la Côte d’Azur aux étudiants internationaux.
Et puis forcément, travailler dans un service de relations internationales, c’est être quotidiennement en contact avec des personnes provenant de partout dans le monde : les étudiants, les universités partenaires… C’est très enrichissant !
Enfin, j’ai la chance de travailler au sein d’une équipe chaleureuse et dynamique où règne une super ambiance !

Bien que vous soyez parmi-nous depuis maintenant 1 an, pouvez-vous nous dire quel est votre plus beau souvenir ?
Je ne sais pas si on peut parler de beau souvenir, mais en tout cas je dirais la fierté d’avoir pu participer à la mise en place un dispositif exceptionnel pour que les étudiants ayant fui le conflit ukrainien puissent candidater puis s’inscrire au sein de l’EUR ELMI grâce à une procédure facilitée. Je n’oublierai jamais la reconnaissance qui pouvait se lire sur les visages des étudiants et de leurs proches qui venaient se renseigner, inquiets de ne pas savoir de quoi leur avenir serait fait…

Quel sont vos projets, attentes pour l’avenir ?
Tout d’abord, continuer à apprendre. Je suis quelqu’un de très curieux. J’ai déjà énormément appris durant cette première année à l’EUR ELMI, et je suis pour cela très reconnaissant envers ma responsable Imène Ben Amor qui est une véritable bible de connaissances sur l’université, les relations internationales, et leurs différents rouages ! Je veux continuer dans ce sens, afin de pouvoir être toujours prêt à répondre aux nouveaux problèmes rencontrés par les étudiants.
Ensuite, j’aimerais pouvoir travailler à améliorer l’accueil des étudiants internationaux au sein de notre université. Après avoir pu suivre une « salve » d’étudiants depuis son arrivée, j’ai pu identifier quels étaient les points « perfectibles », et j’aimerais réfléchir aux idées possibles pour rendre notre université encore plus attractive à l’étranger !
Enfin, à titre plus personnel, j’aimerais passer les concours afin de stabiliser ma situation.